Travail hybride : les tiers-lieux restent une alternative marginale

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La société neo-nomade.com, plateforme de réservation d’espaces de coworking, a publié récemment une analyse de son marché dans laquelle on apprend que seuls 7% des accords télétravail signés en France en 2021 stipulent le tiers-lieu comme une option, en plus du domicile.

En moyenne, seuls 5% des salariés qui télétravaillent, et dont l’entreprise offre la possibilité d’utiliser des espaces de coworking, en profitent vraiment. Ils y vont peu (2,5 fois par mois, soit moins d’une fois par semaine) – pour un budget mensuel moyen de 142 euros.

Ce faible taux peut s’expliquer par une offre de proximité insuffisante et une expérience pas toujours à la hauteur en matière de qualité d’accueil et de service, de simplicité de réservation ou de connexion ou encore d’horaires d’ouverture…

Le cabinet workINprogress faisait remarquer récemment que de nouvelles offres de coworking comme Rayon (Morning / Nexity Entreprises) ou Kizouna (Bouygues Immobilier – Immobilier d’Entreprise France / WOJO) – annoncé à Vivatech – parient sur le développement de ce marché d’espaces de coworking de proximité en réhabilitant des commerces vacants, de type pharmacies ou cafés.

After Place, annoncé en mai dernier, devrait également proposer des espaces de coworking de proximité qui miseront sur l’expérience et la convivialité, en s’appuyant notamment sur le réseau existant des Anticafés, de Zalthabar et les savoir-faire du Groupe Culture & Patrimoine et de Nexity.

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