Partager son bureau avec des personnes extérieures à l’entreprise : le « oui mais » des salariés français

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Take a Desk, la plate-forme spécialisée dans la mise en relation des travailleurs avec des entreprises disposant de bureaux vacants, a dévoilé récemment les résultats de son étude sur la perception des bureaux partagés chez les salariés français. Si les Français interrogés se montrent ouverts à l’idée de partager leurs bureaux, ils émettent aussi quelques craintes.

Avec le développement du télétravail, de plus en plus d’entreprises réfléchissent à la façon d’optimiser leurs mètres carrés. Développer une offre de bureau partagé ou de bureau de passage pour des indépendants ou des salariés d’autres entreprises habitant près du site considéré est une option pouvant être envisagée par les directeurs de l’immobilier et de l’environnement de travail.

Une option qui reçoit un accueil très favorable de la part des salariés interrogés par Take a Desk : près de 7 salariés sur 10 affirment être plutôt favorables à partager leur bureau avec des personnes d’une entreprise du même secteur d’activité et 63 % avec des personnes travaillant dans un autre secteur.

Par ailleurs, 86 % ont déclaré que le principal point d’intérêt de développer ce type d’offre serait la possibilité de rencontrer de nouvelles personnes tandis que 79 % ont évoqué un moyen efficace de favoriser les échanges et le partage de compétences. Accueillir de nouveaux collaborateurs extérieurs à l’entreprise est perçu comme étant un moyen de développer les interactions et les liens sociaux.

Le partage de bureaux est également perçu comme un moyen d’améliorer la qualité de vie. C’est notamment ce que déclarent 77 % des répondants en citant l’utilité d’avoir un bureau accessible à proximité de leur domicile. Un moyen pour 8 salariés sur 10 de réduire leur temps de trajet quotidien et de diminuer l’impact du stress et de la fatigue liés au transport travail-domicile.

Si le concept séduit, il n’en soulève pas moins des interrogations.
Certains s’interrogent ainsi sur leur capacité à travailler aux côtés d’inconnus (58 %), à s’entendre avec ces nouvelles personnes (56 %) ou encore sur le fait que cela puisse entacher l’ambiance globale de l’entreprise (59 %),

Les interrogations portent également sur les changements d’habitude et d’organisation ainsi que sur les sujets de sécurité et de confidentialité. Des sujets très sensibles pour nombre d’entreprises !