Le métavers, contraction de méta et univers, ce réseau d’espaces virtuels interconnectés souvent associés à des lunettes de réalité augmentée ou virtuelle (AR ou VR), tente de plus en plus d’entreprises.
Dernière en date, Axa, qui vient d’annoncer qu’elle allait étudier la possibilité d’y ouvrir une agence virtuelle et d’y mettre en place de nouveaux services, de prévention ou d’assistance par exemple, dédiés au monde virtuel.
Pour cela, Axa a annoncé vendredi 18 février s’être porté acquéreur d’un terrain virtuel afin de se familiariser avec ce nouveau monde, d’y jauger les opportunités commerciales et de cultiver une image « tech » en vue de recrutements futurs. « Ce qui est important pour nous, c’est d’apprendre, de comprendre », a expliqué Patrick Cohen, directeur général d’Axa France, pour qui ce nouveau monde qui s’ouvre va de pair avec de nouveaux risques.
L’opération répond également à un enjeu d’image pour recruter prochainement 500 collaborateurs « data et tech », des profils que les grands groupes s’arrachent. La société se présente comme le premier acteur parmi les banques et sociétés d’assurances françaises à s’implanter dans un monde virtuel.
Axa a choisi de s’installer via la société de jeux vidéo The Sandbox et sera accompagnée par Excelsior et Metaverse Studio pour le développement de sa parcelle, dont elle n’a pas souhaité dévoiler le prix d’achat.
Rappelons que dans les années 2000, Axa s’était implanté sur Second Life, site précurseur du métavers, avant de s’en retirer.