Le secteur de l’immobilier est déjà très exposé aux aléas climatiques : inondations dévastatrices en Allemagne, dôme de chaleur au Canada, méga-feux en Australie, entre autres épisodes extrêmes, malheureusement. Comment cette exposition évoluera-t-elle d’ici à 2050 ? Quelles pourraient être les solutions d’adaptation pour l’immobilier et quelle serait leur empreinte carbone ?
Pour répondre à ces questions, l’OID (Observatoire de l’Immobilier Durable) et l’ADEME ont mené une étude sur « Les enjeux de l’adaptation au changement climatique du secteur immobilier dans les scénarios Transition(s) 2050 » dont les résultats viennent de paraître.
Cette étude explore l’exposition à quatre aléas climatiques (vague de chaleur/îlot de chaleur urbain, sécheresse/retrait-gonflement des argiles, inondation et submersion marine) du parc immobilier en France métropolitaine dans les scénarios Transition(s) 2050 de l’ADEME.
Les risques climatiques sont tangibles, et ils s’accentueront d’ici à 2050, en surface de bâtiments impactés, mais aussi en intensité. Il existe déjà un panel de solution d’adaptation pour atténuer la vulnérabilité du bâtiment au changement climatique. L’étude, menée ici sous le prisme de leur empreinte carbone, a mis en évidence l’intérêt des solutions d’adaptation fondées sur la nature. Ces solutions sont incontournables pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.
Ces résultats appellent à anticiper dès maintenant l’impact du changement climatique sur le parc immobilier, et à adopter, autant que possible, des solutions d’adaptation du bâti qui contribuent à la neutralité carbone.
Lien vers l’étude : https://resources.taloen.fr/resources/documents/1333_OID-ADEME-2022-A4-OK3.pdf
