Leadership pertinent, autonomie, confiance : des attentes fortes des salariés en matière de travail hybride

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Les salariés partagés sur l’organisation hybride de leur entreprise ? Si une majorité de dirigeants se disent satisfaits de leur transition (69 %), seuls 49 % des employés interrogés sont du même avis, observe une enquête de Capgemini Research Institute. L’autre moitié espère aujourd’hui davantage de leadership, d’authenticité et d’intelligence émotionnelle dans les process engagés.

Face aux stratégies des organisations en matière de télétravail et d’hybridation du workplace, plus de la moitié des salariés interrogés attendent plus de confiance, d’autonomie et de responsabilisation dans leurs missions en distanciel, résume l’institut, qui note un écart de perception entre les salariés et les dirigeants quant à la gestion de leur santé et de leur bien-être tout au long de la crise. A ce jour, seuls 34 % des salariés notent des initiatives visant à combattre l’épuisement professionnel.

À cette carence s’ajoute une attente forte en matière de leadership, les salariés souhaitant des process plus « empathiques et humains ». Si, pour 84 % d’entre eux, les dirigeants doivent développer une culture de confiance, seules 34 % des organisations auraient déployé des programmes à grande échelle afin de former les dirigeants aux compétences nécessaires.

Mieux former dirigeants & managers

Le décalage de perception touche également le spectre des compétences, seules 27 % des organisations ayant développé des programmes fondés sur l’intelligence émotionnelle. « Les organisations doivent pour cela veiller à établir les conditions permettant aux dirigeants de remplir efficacement leurs missions, notamment en repensant les processus de recrutement et d’évaluation de (leur) performance », estime Capgemini Research Institute, qui rappelle que seuls 36 % des responsables RH ont adapté des processus de rémunération afin de valoriser ces compétences.

Si l’attentisme règne encore en maître au sein des organisations, les entreprises « pionnières » identifiées par l’institut en matière de programme de leadership pourraient être force d’exemple. Au sein des ces organisations, 80 % des collaborateurs conviennent que leur entreprise s’est bien adaptée pour leur donner les moyens de s’approprier leur travail et développer davantage d’autonomie et d’honnêteté, vs 52 % en moyenne dans les autres organisations. Socle de tout changement, les bases culturelles de l’entreprise doivent nécessairement évoluer, condition d’une transformation des process en profondeur.

Plus d’empathie et évolution de la culture managériale, voici un joli voeu à formuler à l’approche des fêtes de fin d’année !