Icade maintient la dynamique de son immobilier tertiaire malgré les incertitudes

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Icade affiche une performance solide dans son pôle immobilier tertiaire de bureaux pour les neuf premiers mois de 2024. Avec des revenus locatifs bruts en hausse de 3,1 % atteignant 280 millions d’euros, la foncière parvient à maintenir une dynamique positive dans un marché marqué par des défis économiques. Cette croissance est soutenue par une demande accrue pour des bureaux dits « bien positionnés », qui répondent aux attentes des entreprises en matière de confort, de flexibilité et de bien-être au travail.

Les bureaux « bien positionnés » se situent dans des zones stratégiques, souvent centrales et facilement accessibles, et intègrent des aménagements modernes conformes aux normes actuelles. Ces espaces, qui assurent collaboration, durabilité et confort, conservent une forte attractivité, justifiant une valorisation stable, voire en hausse. Icade enregistre ainsi une croissance de 6,3 % sur ces bureaux à périmètre constant.

En revanche, certains actifs sont classés comme « bureaux à repositionner ». Ces bâtiments, qui représentent 4 % du portefeuille de bureaux d’Icade, sont situés dans des zones moins attractives ou présentent des aménagements obsolètes ne répondant plus aux exigences du marché. Leur repositionnement nécessite souvent des travaux de modernisation, des mises aux normes environnementales ou des améliorations de l’accessibilité pour attirer de nouveaux locataires. Cette catégorie affiche une baisse de 10,9 % qui met en évidence le besoin de transformations que la foncière compte entreprendre dans son plan stratégique.

Malgré ces disparités, Icade reste confiante dans le potentiel de son portefeuille tertiaire. Le groupe table sur un cash-flow net courant (CFNC) dans la borne haute de ses prévisions, entre 3,55 et 3,70 euros par action, soutenu par la stabilité de son activité locative. Cependant, la visibilité pour 2025 reste incertaine, avec un risque de baisse des revenus anticipés en raison d’une indexation faible et d’une probable réduction du taux d’occupation financière.