En Suisse aussi, les entreprises peinent à faire revenir leurs collaborateurs au bureau

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Selon une étude Cisco, sortie en mai dernier, 92% des personnes interrogées en Suisse romande (contre 80% dans l’ensemble de la Suisse) considèrent que le principal avantage du travail hybride réside dans les économies financières résultant, par exemple, de la suppression des frais de déplacement et des dépenses pour les repas à l’extérieur.

Résultat : les entreprises cherchent comment faire revenir leurs collaborateurs au bureau, avec des résultats mitigés. Les événements sociaux tels que les apéritifs, les repas en commun et les fêtes diverses, s’y multiplient. Les employeurs suivent en cela le conseil des consultants de McKinsey, qui pensent que « les bureaux doivent devenir des lieux magiques », dans une étude intitulée « Le lieu de travail ne sera plus jamais le même ».

La difficulté, c’est qu’il faut désormais donner au collaborateur une bonne raison de quitter son domicile. Quand on interroge les télétravailleurs, ils répondent que leur principale motivation serait de revoir leurs collègues face à face. Mais pourquoi revenir si vos collègues sont en télétravail ? C’est le cercle vicieux…

D’après le Work Trend Index 2022 de Microsoft Suisse portant sur le travail hybride, ce sont les managers qui détiennent la clé du problème. D’après les auteurs de cette étude, ce sont à eux de veiller à ce que le déplacement au bureau en vaille la peine. Or 31% des collaborateurs en mode hybride affirment que leur plus grand défi est de savoir quand et pourquoi ils doivent revenir au bureau !