Cloisons : l’avenir du fabricant Clestra en suspens

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Clestra, le fabricant de cloisons de bureau installé en Alsace, cherche un repreneur. Alors que son carnet de commande est bien garni, l’entreprise a été placée en redressement judiciaire le 1er août à la suite d’une violente cyberattaque qui aura eu raison de sa santé financière.

Un sursis a été accordé par le tribunal judiciaire de Strasbourg le 12 septembre dernier donnant à l’entreprise jusqu’au 10 octobre pour trouver un repreneur.

Deux candidats auraient élaboré « une offre globale » pour l’activité française de Clestra concernée par le redressement judiciaire (400 salariés), chacun d’eux envisageant des réductions d’effectifs pour le site d’Illkirch qui emploie 300 personnes.

Le groupe Clestra, qui totalise 700 salariés dans le monde, est détenu depuis 2018 par le sud-coréen KC Green Holdings, qui a signifié qu’il n’était pas en mesure d’accompagner sa filiale.

Fabricant de cloisons de bureaux amovibles et démontables et de « salles blanches », Clestra dispose d’un carnet de commandes « rempli jusqu’à la fin de l’année », selon des représentants syndicaux, mais a subi les effets conjugués de la hausse du coût des matières premières, d’un litige avec le bailleur de ses locaux d’Illkirch et d’une cyberattaque « dévastatrice » en avril dernier, selon ces salariés.

Fondée en 1913 à Cleveland (Etats-Unis) avant de s’implanter en Alsace, l’entreprise est devenue française en 1989 sous le nom de Clestra, contraction de CLEveland et STRAsbourg.