64% des salariés aspirent à passer à la semaine de 4 jours !

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ManpowerGroup, en partenariat avec Thrive, spécialiste des technologies au service du changement comportemental, a interrogé début 2022 plus de 5 000 salariés ainsi que des chômeurs de 5 pays (Australie, France, Italie, Royaume-Uni et États-Unis) sur leur définition de l’épanouissement au travail. Il en ressort principalement que :

• La flexibilité s’impose comme un élément essentiel pour 93% des salariés Elle revêt différents aspects :
o 64% aspirent à passer à la semaine de 4 jours,
o 35% veulent choisir leur lieu de travail
o et 45% souhaitent choisir leur heure de début et de fin de journée.

• Les salariés aspirent à ce que leur entreprise leur offre de l’autonomie, qu’elle prenne en charge leur bien-être physique et mental, ils veulent travailler pour des entreprises qui partagent leurs valeurs et leurs convictions, et qui les font progresser dans leur carrière :
o 75% veulent évoluer,
o 74% choisir un métier qui ait un sens à leurs yeux,
o 73% acquérir de nouvelles compétences au travail.

• Avec la pandémie, les exigences des femmes et des hommes vis-à-vis de leurs employeurs ont évolué. Pour s’épanouir au travail :
o 82% des femmes ont avant tout besoin de travailler avec des gens de confiance (vs 77% des hommes),
o avoir un manager qui les encourage (77% des femmes vs 71% des hommes),
o trouver un sens à leur travail (73% des femmes vs 69%),
o partager les valeurs de leur entreprise (69% vs 65%)
o et prendre soin de leur santé mentale (60% vs 54%).

• Les salariés attendent de leur employeur qu’il s’investisse pour leur bien-être mental et leur donne les moyens d’en prendre soin :
o 25% des salariés souhaitent que leur employeur leur donne davantage de ressources pour gérer leur santé mentale afin de se prémunir contre le risque de burn-out.
o Les jeunes, plus enclins à se sentir submergés, sont moins réticents à en parler et à demander à leur employeur un accompagnement.
o Le bien-être est de plus en plus considéré non comme un avantage en nature, mais comme une stratégie essentielle pour réussir.

« Cette étude vient confirmer l’état d’esprit des travailleurs qui attendent aujourd’hui plus de bienveillance de la part de leur employeur. Cela les oblige à intégrer davantage les indicateurs ESG et donc à penser bien au-delà de la performance économique. C’est à ce prix que se joue leur compétitivité » commente Alain Roumilhac, Président de ManpowerGroup France.