36% des jeunes diplômés ont refusé un emploi car leur futur employeur polluait trop à leurs yeux

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Le lien entre attractivité et engagements environnementaux des entreprises ne cesse de se renforcer. D’après un sondage réalisé par Act for now, dont les résultats ont été dévoilés le 13 septembre dernier lors du salon Produrable, 45 % des jeunes diplômés souhaitent s’assurer que leur potentiel futur employeur est réellement aligné sur leurs valeurs avant de signer tout contrat. C’est leur premier critère de choix devant la rémunération. Beaucoup de jeunes ne veulent plus travailler pour des pollueurs : 36% des jeunes diplômés déclarent avoir renoncé à accepter un poste pour cette raison (ou alors ils le feront).

Par ailleurs, l’ « éco-anxiété » est un phénomène qui touche de nombreux salariés. Les salariés français disent en effet ressentir impuissance (65 %), colère (52 %), angoisse (39 %) et déprime (25 %) concernant l’avenir de notre planète. Et cela rejaillit sur leur motivation au travail.

L’enquête met en effet en avant les attentes de plus en plus fortes des salariés vis-à-vis de leur entreprise s’agissant des actions mises en œuvre pour protéger le vivant et la planète.

D’après le sondage, s’il fallait noter l’engagement de leur entreprise sur la transition écologique, les répondants leur donneraient la note moyenne de 6/10, 40% des entreprises ne passant pas la barre des 5 sur 10.

Pour les auteurs du sondage, les sociétés sont invitées à favoriser les pratiques écoresponsables très concrètes, comme favoriser le covoiturage, allonger la durée de vie des équipements numériques, opter pour le train plutôt que l’avion, systématiser une offre végétarienne à la cantine, etc. D’autant que cela peut inciter les collaborateurs interrogés pour l’étude à s’y mettre, tant au bureau qu’à leur domicile.